Canton est à l'aéroport... On est déjà surprise et contente de voir sur le quai notre belle-mère et son ami venus nous aider à décharger notre amoncellement de bagages et rester en notre compagnie pour passer le temps. Il est vrai qu'on à 12h à tuer avant le décollage.
On pense aussi à ceux venus ce matin pour tout embarquer : 3 voitures n'étaient pas de trop, 6 bras en plus, vraiment pas du luxe. Sans eux, comment aurions-nous fait ???
On commence donc par patienter : un seul ascenseur pour un train complet. Très logique le concepteur français ! 3 caddies à monter et à stocker pendant le déjeuner. On trouve heureusement table et chaises et commençons à nous sustenter. On a mangé meilleur, c'est peu de le dire, mais appliquons tout bonnement la devise qu'on rabâche aux filles : "on ne fait pas sa difficile". Pour s'occuper on passe à la pharmacie puis au Relay. Et on continue à patienter.
Vient l'heure de pouvoir embarquer : on tombe sur une hôtesse ravissante, agréable et serviable. On espère que celles pour qui on a ouvert une section "Accueil" dans l'établissement que l'on dirigeait (et pour qui on s'est démenée à trouver avec son ancien collègue chef des travaux et les profs qui les encadraient, stage et autres manifestations) seront aussi efficace dans ce métier. On n'ose pas regarder les personnes derrière nous, tant nous mobilisons le guichet. On découvre que le maximum autorisé est 36kg, qu'il y a un surplus de surplus d'excédent de poids après la barre des 32. Nous voilà obligés de retirer sur 2 des valises 1kg passé. Direction un autre guichet pour les 640€ que vous êtes contraints de décaisser...
Enfin arrive le passage auprès des douaniers. Bien entendu, vous tomber sur LE contrôle aléatoire et avait la chance d'être entièrement fouillée. Pour une fois que cela ne sonnait pas pour un article en métal que vous portiez. La poisse vous poursuit mais vous êtes habituée.
Vous voilà côté détaxé mais c'est un siège que vous recherchez. Vous commencez alors par pester sur l'industrie "Aéroport de Paris" qui royalement vous offre 30 min gratuit de connexion Wifi : pas même le temps de rédiger un post et hop, voilà le "terminé" qui s'affiche. On haït ce système où il faut tout payer.
On se rabat donc sur les quelques appels à passer mais très vite, plus de batterie comme si vous en aviez pas assez pour être énervée. Plus que 3h à tuer ... Voilà l'annonce pour votre vol ... "Le vol AF102 pour Guangzhou est retardé, la cabine n'est pas finie d'être installée. Nous vous remercions de nous excuser pour le retard occasionné". Vient celle en anglais où l'on annonce tout bonnement que le vol est annulé !
